🚨 Flashé à 696 km/h : quand les radars se trompent, que peut faire l’automobiliste ?
Le 16 mai 2025, une histoire pour le moins invraisemblable a circulé dans la presse et sur les réseaux sociaux : un conducteur belge a reçu une amende pour avoir été flashé à 696 km/h… au volant d’une Opel Astra. Il s’agissait évidemment d’une erreur technique, liée à un bug de radar dû à un problème de codage. Le conducteur roulait en réalité à 60 km/h — soit légèrement au-dessus de la limite autorisée — et l’amende de 6 597 € a finalement été réduite à 50 €.
Aussi absurde que cela puisse paraître, ce type d’incident soulève une vraie question : que faire lorsqu’on reçoit une amende manifestement erronée à la suite d’un contrôle automatisé ?
🧾 Des erreurs techniques bien réelles
Si le cas de l’Opel Astra a fait sourire, d’autres automobilistes se retrouvent chaque année confrontés à des erreurs de ce type :
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Mauvaise lecture de plaque d’immatriculation ;
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Radar mal calibré ou défaillant ;
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Photo floue ou ambiguë ;
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Confusion entre deux véhicules similaires ;
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Problème informatique dans le traitement des données.
Ces dysfonctionnements peuvent entraîner des amendes injustifiées, des convocations au tribunal de police, voire des suspensions de permis ou interdictions de conduire.
✅ Comment réagir en cas d’erreur ?
Si vous recevez une amende pour une infraction que vous êtes convaincu de ne pas avoir commise, voici les bons réflexes à adopter :
1. Ne pas payer sans vérification
Le paiement d’une amende vaut généralement reconnaissance de l’infraction. En cas de doute, mieux vaut s’abstenir de régler immédiatement.
2. Demander les éléments de preuve
Vous pouvez solliciter :
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La copie du procès-verbal ;
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Les photographies prises par le radar ;
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Les données techniques liées à la constatation.
3. Rassembler vos propres preuves
Pensez à fournir tout élément permettant de contester l’infraction :
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Capture d’écran de votre GPS ou d’une application de navigation ;
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Témoignage de passager ou de tiers ;
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Documents techniques du véhicule prouvant l’impossibilité matérielle de l’excès de vitesse.
4. Contester formellement
Vous avez le droit d’introduire une contestation auprès du Parquet ou de l’officier du ministère public, selon la procédure indiquée sur l’avis de perception. La contestation peut être rédigée par vos soins ou avec l’aide d’un avocat en droit de la circulation routière.
⚖️ La technologie n’est pas infaillible
L’automatisation des contrôles routiers permet une surveillance étendue, mais elle n’est pas exempte d’erreurs. Une infraction mal enregistrée peut entraîner :
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Une amende injustifiée ;
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Une comparution devant le tribunal de police ;
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Une suspension de permis administrative ou judiciaire ;
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Une interdiction temporaire ou définitive de conduire.
Il est donc important, sans être alarmiste, de réagir dès que l’on constate une anomalie. Une erreur ignorée ou acceptée par facilité peut avoir des conséquences bien plus lourdes que prévu.
📝 En conclusion : réagir avec bon sens et méthode
L’histoire de l’automobiliste « flashé à 696 km/h » nous rappelle que même les systèmes les plus avancés peuvent produire des absurdités. Une erreur technique ne doit jamais être prise à la légère, et il est essentiel d’agir rapidement, de manière structurée et documentée.
Si vous êtes confronté à ce type de situation, informez-vous, rassemblez vos preuves, et contestez dans les formes. En cas de doute ou de procédure complexe, l’accompagnement par un avocat en droit de la circulation routière peut vous éviter des sanctions injustifiées et préserver vos droits.